30 septembre 2013

Un petit tour de la ville ?



Coucou les gens,
 
Au menu aujourd’hui un point d’info sur les lieux que l’on va découvrir dans le tome 2.

Ce tome se passe essentiellement à Néollia et plus particulièrement dans la couronne de sa capitale : Interlys. La capitale néollienne, sobrement nommée Sangaloo, qui se compose de trois quartiers que sont Antharys, Solarys et Interlys.




Antharys
 Il s'agit de la Basse ville de Sangaloo. Historiquement elle date de bien avant Solarys et constitue en réalité les ruines de la première Sangaloo détruite suite à la seconde insurrection Catvents qui vit l'avènement de l'Académie Disciplinaire. Recluse dans un espace alternatif le jour, ses habitants ne peuvent interagir avec l'extérieur. Durant cette phase de la journée l'énergie des machines est drainée vers Solarys. La nuit en revanche la ville haute bascule en vis-à-vis de la ville basse (en réalité, ce ne sont pas les bâtiments qui bougent mais la ceinture de roche qui s'élève à cause de la perturbation magnétique induite par la présence d'Antharys)

Elle se compose de plusieurs quartiers : le quartier du Sural (au nord), le quartier d'Etoh (au Sud), le quartier de Galan (à l'est) et le quartier de Parques (à l'Ouest). Chaque quartier se subdivise  lui -même en plusieurs parties, que sont le bourg commercial, le bourg habitable et le bourg de fret. Tous sont regroupés autour d'une grande place centrale délimitée par des grilles que sont les villages aux cartons.

Interlys

Cette partie de la capitale désigne en réalité la périphérie de la capitale. Sangaloo est située dans une région au climat relativement froid et constant (là on arrive à la période automnale et donc les températures refroidissent encore un peu du coup, interlys remonte quelque peu par rapport à sa position d'été (environ un ou deux mètres). Elle se constitue d’un chapelet de roches flottantes qui gravitent autour de la ville comme autant de petits satellites. Il s’agit en réalité des restes bruts des roches qui ont été utilisées pour faire léviter Solarys. Elle est très peu peuplée, et il s’agit toujours de pavillons individuels ou de bâtiments à taille très modeste. De par sa position, cette zone n’est pas soumise à la restriction antharienne pas plus qu’au basculement journalier.
Elle est reliée à Solarys par le même réseau de passerelles que celui qui donne accès à Solarys.
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Les Passerelles 
Quoi de mieux pour les décrire qu’un petit extrait du chapitre 1 :
« — L’accès à la ville, répéta-t-il pour se donner quelques secondes supplémentaires pour réfléchir. C’est un peu particulier. Tiens, regarde là-bas.
D’un signe du menton, il désigna un endroit un peu plus loin. Au premier coup d’œil, elle ne vit rien d’autre que ruines, végétation et désolation. Seulement, avec un peu d’attention, un détail lui sauta aux yeux : tout un pan du panorama réfractait étrangement la lumière.
— Qu’est-ce que c’est ?
— Une passerelle d’accès à Solarys. Elles sont construites dans un matériau spécial qui réfléchit la lumière, cela les rend quasiment invisibles à l’œil nu. Mais si tu te rapproches et que tu changes d’angle, tu les apercevras. Enfin si tu te dépêches, parce qu’elles sont en mouvement permanent autour de la structure, ce qui rend l’accès à Solarys compliqué sans un bon guide… ou un excellent sens de l’observation. »

-          Le Caith Sith
 
C'est l'auberge de Duncan, qu'il a hérité de ses parents adoptifs Jahal et Mora. Il se compose de trois parties. L’aile principale au centre qui comprend le hall d’entrée et les chambres. L’aile gauche qui abrite la taverne et l’aile droite qui est réservée aux quartiers du propriétaire et de ses invités.


 

Cette aile est en réalité baignée par la magie (comme le reste de la bâtisse certes, mais c’est là qu’elle est la plus dense), pour en distordre les frontières et modeler l’espace à sa guise.
Voilà à quoi ressemblera la future salle commune en cours de modélisation





Solarys 

-          Ceinture de roches flottantes
Le sol Néollien agit comme un aimant et génère un courant magnétique. La ceinture de par sa nature supraconductrice crée un champ magnétique de force opposée, ce qui lui permet de se maintenir en lévitation au-dessus des ruines d'Antahrys.

La ceinture est composée d'un amas creux de roches à forte teneur en cuivre, à l'intérieur de l'amas ont été construites des usines à froid, qui sont pilotées et entretenues 24heures sur 24 par des équipes d'ingénieurs et de techniciens.

En journée, elle n'est soumise qu'à la répulsion inhérente au champ magnétique terrestre. Toute l'énergie émise par les antharyens est drainée vers les bâtiments Solariens. Soumis à ces courants électriques la force des aimants à néodyme qui tapissent le toit des immeubles agit sur la ceinture et la repousse légèrement, raison pour laquelle la ceinture est dite en position basse. La nuit en revanche, Antharys n'étant plus retenue, son activité et le magnétisme qu'elle dégage s'additionnent au champ néollien et de fait la ceinture passe en position haute. 

Les Néodymes qui en journée repoussaient la ceinture, agissent désormais à l'inverse et attirent la ceinture raison pour laquelle cette dernière passe en "position haute" mais que les immeubles ne tombent pas, c'est grâce en partie à leur  relative supraconductivité. Ce qui implique donc que la conception des bâtiments obéisse à des règles très strictes quant au choix des matériaux et la position qui leur sera attribuée dans la construction.

Pour ce qui est du dôme : en réalité il s'agit de fluides ferrugineux aux propriétés particulières. En effet, en journée le champ magnétique induit par la terre étant trop faible, le ferrofluide refroidit par les usines à froid de la ceinture, s'écoulent en cascade et forment un amas visqueux autour de la barrière qui retient Antharys, en revanche en pleine nuit, quand Antharys retrouve sa place et sa "vie" d'origine, les champs magnétiques sont perturbés, les fluides sont alors soumis d'une part à la répulsion inhérente au champ (terrestre + antharien) et d'autre part, au champ incident du supraconducteur. La topographie solarienne fait le reste et le liquide qui en journée cascadait se replie sur lui-même pour former un dôme dans lequel passe l'électricité des bâtiments et machines solariennes. Ces fluides, n'ayant pas les mêmes propriétés supraconductrices que la ceinture, subissent une déperdition énergétique libérée sous forme lumineuse, ce qui explique la couleur et la brillance du dôme qui fait office de Soleil pour la Basse-Ville.

Dans les usines à froid, les logements sont comme à l'Atelier d’Antharys et  les pods sont attribués à chaque employé selon son équipe. La ceinture de roches et ses usines étant interdépendant, elle ressemble à une fourmilière et en fonction de cela, les équipes forment des sortes de hameaux dispersés sur la ceinture et au centre duquel une grande salle fait office de salon de détente de réfectoire et de salle de réunion. Le reste des commodités étant séparé par des cloisons. Pour les rotations des équipes ça marche un peu comme sur un sous-marin ou une plateforme pétrolière. Une équipe d'employés est toujours la même et est en service pendant 5 mois en continue. Puis  5 mois de vacances et ainsi de suite. Leur rôle est de veiller à ce que les roches supraconductrices soient en permanence refroidies de façon à garder leurs propriétés. En cas de panne d'une des usines les autres prennent le relai. En cas d'arrêt complet de toutes les usines à froid, les habitants auraient environ 6 heures pour évacuer la capitale. C’est la raison pour laquelle les  usines et leur périphérie immédiate sont lourdement surveillées par la milice de l'Atelier. 

-          Ceinture résidentielle  
Elle se trouve directement à côté de la ceinture de roches et ses usines à froid. Elle se compose essentiellement de barres d'immeubles avec des appartements plus ou moins grands et luxueux. Plus on se rapproche de la ceinture commerçante et plus les constructions sont riches et donc petites et étalées. Plus on va vers la périphérie plus c'est haut et plus les appartements se rapprochent de la taille des chambres étudiantes, allant même jusqu'à une construction en pods dans les usines à froid.

-          Ceinture commerçante 
Elle se compose de la plus grande majorité de commerces de la capitale, mais c'est également un centre d'affaire et un port de fret où arrivent les marchandises en provenance de toute la terre et qui a d'abord transité par Antharys. Elle abrite aussi les centres médicaux automatisés.

-          Cœur de la ville : l’Académie disciplinaire et la Néowsandcorps 
C'est là que se trouvent les centres de recherches et autres institutions technologiques et culturels ainsi que le siège de la Néowandcorps, sans oublier la bibliothèque. C'est également dans ce quartier que l'on trouve la plupart des chaines d'informations qu'il s'agisse de média virtuels, d'holomédia ou encore de feuillets de papiers.

-          Les camps itinérants
Cette zone regroupe l’essentiel des caravanes marchandes en provenance de l’extérieur de la cité. Il s’agit d’une place aux allures de souks marocains. En réalité, l’intérieur des comptoirs d’échanges disposent de la même technologie que le reste de la ville. Par contre, les devantures de magasins ainsi que les quelques étales qui s’y trouvent sont très rétro. C’est une tradition historique autant qu’un désir des étrangers que de recréer l’ambiance de leur contrée. Cela leur permet également de mettre en avant leurs produits et de souligner leur exotisme.


Voilà c’est tout pour aujourd’hui, j’espère cet article vous aura plu. Et à bientôt pour une nouvelle partie du making off d’Eryne.

23 septembre 2013

Making off de la modélisation d'Eryne - partie 2 le corps et les bases des vêtements



Coucou les gens,

Alors aujourd’hui, je vous présente la suite du making off d’Eryne.
La dernière fois nous avions vu les étapes de la modélisation du visage, passons maintenant à la suite avec la modélisation du corps.

Première étape : le buste.

Eryne étant une fille, le premier point délicat de la modélisation du buste est la poitrine. Comme pour le visage, on utilise un modifier Miroir de façon à ne modéliser qu’un seul côté.

On commence par le sein. Au moyen d’un cercle à 8 vertices seulement, de façon à former grossièrement le sein avant de le connecter au reste du buste naissant. Puis on ajoute des détails de façon à lui donner une forme réaliste et un shaping correct.

Seconde étape : le buste suite.
 
Une fois la poitrine formée correctement, on forme les épaules puis le bas du buste. L’essentiel du travail d’ajustement dans cette étape se trouve dans le dos, où il faut former correctement les épaules et creuser la cambrure du dos



 Troisième étape : le bas du corps

L’enjeu de cette partie est de réussir à créer des courbes harmonieuses. Pour cela, on commence par modéliser le bas du dos, et la région pubienne, puis le galbe des fesses. Une fois cette étape délicates correctement faite, le dernier point ennuyeux reste l’entrejambe où il faut faire attention à la placer correctement pour pouvoir former les jambes après sans qu’il y ait de mauvais pli.

Enfin, il n’y a plus qu’à modéliser les jambes la partie la plus facile. Quelques extrusions, un ajustement de la taille des cercles extrudés. Encore une fois, le plus long dans cette étape est le shaping. On pourrait penser que comme, le corps sera caché par les vêtements cette étape est superflue, mais il n’en est rien puisque le corps lui-même va servir de base pour l’élaboration future des vêtements.

Quatrième étape : le doigt. 

Pour ce faire, on utilise toujours le modèle de référence, et on part d’un cercle simple pour créer au fur et à mesure des détails qui rendront le reste de la main crédible.

Le plus ennuyeux ici n’est pas la création de l’ongle, mais la réalisation correcte des plis, qui sont différents sur et sous le doigt.


Cinquième étape : la main complète. 

Une fois le doigt formé, on le duplique quatre fois et on ajuste sa taille et sa position dans la main. A partir de là on crée la jonction des doigts et on modélise le reste au fur et à mesure en laissant une place pour le pouce.

Une fois que toute la main est faite, on ajoute le pouce et le galbe qu’il crée dans la paume. Pour cela on utilise comme base le doigt modélisé au départ et on l’adapte.

Comme en dessin, la création d’une main demande énormément de temps et de travail, pour parvenir à un résultat satisfaisant. Pour finir, et surtout pour vérifier que la géométrie de la main est correcte, on crée des marqueurs de topologie (les lignes de couleurs) c’est très important puisqu’il va falloir ensuite connecter la main au reste du bras. La difficulté étant que lorsqu’on modélise l’avant-bras, il faut créer une vrille entre le coude et le poignet, puisque dans le squelette humain cette zone est faite pour tourner. Le point délicat est de connecter correctement cette vrille au poignet.

Sixième étape : la base des vêtements. 

Une fois que le poignet est connecté au reste du corps l’essentiel du travail de modélisation est terminé. Ne reste plus qu’à habiller le modèle. Pour cela, on sélectionne les zones correspondantes.

Par exemple pour le pantalon, on sélectionne le pantalon, on duplique toute la zone, puis on l’agrandi très légèrement ici, pour former une sorte de legging. Idem pour la robe, il suffit ensuite de retravailler la forme à partir de cette base. Et le tour est joué.

Voilà ce making-off est terminé. Je vous dis à bientôt pour la suite de la modélisation d’Eryne. Quant à l’article de la semaine prochaine, il sera consacré aux nouveaux lieux que l’on découvrira dans le tome 2.

16 septembre 2013

A chaque jour son problème



Coucou les gens,

Pour une fois n’est pas coutume, je suis en plein remaniements. Le tome 2 continue d’avancer gentiment, seulement avec tous les enrichissements que je lui ai apporté au fur et à mesure, il commence à devenir gros. Mais quand je dis gros, c’est gros. Du coup, est née une nouvelle interrogation : est-il préférable, avec tous les ajouts à faire sur la fin et ce qui me restait à réécrire dans ce tome, de continuer sur ma lancée, ou de créer un nouveau tome dans la série, qui porterait donc à 8 le nombre de volumes prévus.

Si j’analyse les deux possibilités, ça nous donne :

  • Soit je laisse en l’état, mais étant donné qu’il est déjà bien plus gros que le tome 1 et qu’il me reste environ 200 pages de réécriture avant de tout avoir bouclé, plus les ajouts à faire. Ça m’amènerait à un volume total entre 700 et 800 pages au jugé… ce qui me semble beaucoup trop. Mais le problème c’est que je ne peux pas le couper pile au milieu pour un souci de cohérence scénaristique. Il faudrait donc que je restreigne au minimum vital (voire même plus) ce que j’ai à dire pour tout boucler.
  • Soit je coupe à  environ ces 200 pages de la fin, peut-être un peu avant. Et dans un nouveau tome que j’appellerai probablement Arz, le sang des sabliers, je prends bien le temps de développer toute la partie dont je parlais précédemment. Puis pour avoir un volume cohérent par rapport au deux précédents, je récupère un petit morceau du début du tome suivant. La question qui se pose c’est : même ainsi aurais-je suffisamment de matière pour créer un tome complet ?   


Voilà bien une question à laquelle je n’ai pas encore de réponses. La morale de cette réflexion c’est que finalement le mieux pour m’assurer que tout ça reste cohérent et harmonieux serait de tout réécrire d’un bloc. C’est-à-dire, aller jusqu’à la fin du (nouveau tome 4/ancien tome 3) pour voir en fonction du volume réécrit total avec les nouveaux ajouts et modifications ce que ça donne. La contrepartie c’est que je n’éditerai pas en version papier sur Lulu le fameux tome 2 avant d’être venue à bout de ce travail de fourmi.

Par contre, pour ceux qui le souhaitent, tout ce morceau sera publié sur Fiction Plume d’Argent en attendant.
 
Bref, voili voilou pour l'écriture. A la semaine prochaine pour un point consacré à la modélisation d’Eryne : la seconde partie du Making off (corps et base des vêtements).