04 novembre 2013

De l'art de la technologie



Coucou les gens,

Après avoir vu les questionnements des tomes 2 et 3, les nouveaux lieux et personnages ou encore les systèmes de magie, voyons aujourd’hui un autre focus essentiel de Néollia : la technologie.

Comme je le disais dans le post du 2 septembre, Néollia est une Terre qui baigne dans la technologie. Mais ce n’est pas entièrement exact. En réalité, Sangaloo, la capitale est restée la seule à continuer sa course à la technologie. Les autres contrées relativement désertiques et pour cause, les conditions de vie y sont particulièrement compliquées, essaient au maximum de s’affranchir de la technologie. Ainsi dans ces parties du monde on trouve un niveau de technologie égal au notre (en bien plus écologie). Bon d’accord, je vous entends déjà dire que notre technologie c’est loin d’être comparable au néant archaïque, mais évidemment je le replace dans le contexte néollien.

La raison pour laquelle l’avancée technologique a été annihilée est double. Premièrement, hormis dans la région de Sangaloo, une grande partie des terres est soumise à un fort magnétisme et des vents violents et froids. De fait les conditions climatiques sont très changeantes un peu comme dans nos montagnes. Chose que la technologie n’apprécie pas des masses. Et deuxièmement, la première guerre magique néollienne a beaucoup marqué les esprits. En réalité, elle a vu s’affronter les magiciens naturels de Néollia et les magiciens artificiels, ceux qui maitrisaient la technologie. Ces derniers en étaient arrivés à un tel niveau, que l’ensemble de leur vie était contrôlée par ces artifices. En tant que puristes et protecteurs de la vie, les Catvents ne pouvaient que s’opposer à de telles pratiques. De leur affrontement est née Sangaloo la seconde tombée aux mains des techophiles. Les Catvents, traqués pour leur simple existence, se sont finalement retranchés à l’extérieur dans ces régions hostiles et complètement coupée de la capitale pendant la moitié de l’année.

Néollia sera donc une Terre avec deux saisons principales. L'été et l'hiver. Le printemps et l'automne n'étant que deux périodes de transition relativement anecdotique à l'échelle de l'année. Sangaloo sera ouverte aux échanges durant l'été, tandis qu'elle sera complètement autarcique en hiver pour une raison très simple c'est que tous les alentours seront balayés par des vents froids et violents (la technologie et le magnétisme de la ville lui permettant de repousser lesdits vents). A cela s'ajoutent des perturbations magnétiques, d'abord transitoires durant le pseudo printemps et automne sous la forme d'espèces d'aurores boréales qui perturbent grandement le fonctionnement de tous les types de véhicules néolliens qui utilisent tous le magnétisme.

Les échanges ont commencés quelques siècles après la guerre magique. Le temps que Sangaloo oublie quelque peu ses rancœurs et épuisent certaines ressources. Les besoins des uns et des autres ont fini par instaurer une sorte de statut quo, à partir duquel s’est développée le marché des itinérants.

Côté technologie, Antharys se spécialisera dans la technologie "humaine", comprendre les intelligences artificielles ou autres robots à simulation de réactions humaines. Par opposition, Solarys sera plutôt "spécialisée" dans les technologies qui "simplifient la vie", comme des peintures à base de nanocristaux qui transforment des surfaces comme les murs en panneaux photovoltaiques à l'extérieur et convecteurs électriques en intérieur. Ou encore des puces médicales qui permettent de diagnostiquer en continu l'apparition de pathologies ou contaminations directes. ou encore des systèmes de domotiques domestiques pour les approvisionnements des maisons. Ne resteront comme une part de "folklore" que le marché des itinérants, une place aux allures de souk marocain (mais juste en apparence) qui regroupe l'ensemble des comptoirs commerciaux de la ville. C'est donc la place par laquelle transitent toutes les marchandises de l'extérieur.
Enfin, à Solarys, la technologie sera limitée à des applications de bien-être, mais limité de manière à (en théorie) ne pas entraver les libertés par un contrôle abusif.

A l’intérieur de la ville, les déplacements se font de deux façons différentes. Soit par des Sphères qui comme leur nom l’indiquent ressemblent à de grosses sphères de verre à propulsion magnétique qui circulent dans des conduits de verre dont le squelette métallique est enrichi en néodyme pour optimiser les propriétés magnétiques des supraconducteurs du slide (carcasse non vitrée du Sphère). Le Sphère est un véhicule de type « particulier ». Pour le transport en commun, il se fait via des Séphorines qui sont un équivalent « métroesque » (oui, j’fais des nouveaux mots bizarres si je veux d’abord) du Sphère. Ce sont également ces types de véhicules qui assurent en été la liaison entre Sangaloo et le reste du monde, grâce à des Séphorines un peu différentes dont le système de propulsion se fait par un Sphère à propulsion corréalique.

Je consacrerai un prochain article complet aux Sphères et à leur fonctionnement, histoire de développer ce gros morceau avec toute l’attention qu’il mérite. En attendant c’est tout pour aujourd’hui, je vous dis à la semaine prochaine pour un article sur la modélisation.

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