25 novembre 2013

De l'art de la description



Coucou les gens,

Pour beaucoup, la description est un art difficile et délicat qui demande à la fois précision pour que son lecteur situe correctement l’action, et poésie. Encore que poésie ne soit pas réellement un terme très approprié quand on décrit la case d’un orque =_=. Quand je parle de poésie, il serait plus exact de considérer que j’aime faire appel aux sensations du lecteur, qu’elles soient visuelles, olfactives, voire même tactiles. Bref, tout ce qui touche au ressenti physique ou moral du lieu dans lequel évolue mes personnages car, oui ici je ne parle que des lieux et ambiances. Mais l’exercice de donner corps à sa pensée n’est pas toujours évident. Décrire une forêt, à la limite ce n’est pas spécialement compliqué, dans la mesure où le référentiel forêt reste bien défini dans l’esprit collectif. De la même façon décrire une maison, c’est en apparence facile. Là où l’exercice devient périlleux, voire carrément casse gueule c’est quand il s’agit de leur donner une identité propre, car avoir l’image en tête ne suffit pas forcément à retranscrire les choses telles qu’on les imagine. La plupart du temps, le lieu reste flou dans l’esprit de l’auteur et ce flou artistique se ressent dans la description, inversement, la description exacte et minutieuse de chaque partie du lieu, peut également desservir la fluidité de l’histoire. Trouver le juste équilibre n’est pas toujours aisé, et c’est pourquoi chaque auteur a un peu sa méthode à lui pour décrire.
Je vous propose ici de découvrir ma façon de faire. Comme beaucoup j’aime m’inspirer d’images glanées au gré du net, qui ont souvent cet avantage de me mettre dans l’ambiance, et m’aider à retranscrire les sensations que m’évoquent le lieu. Néanmoins, cette méthode a une limite de taille pour moi : il est rare que j’arrive à trouver une image exacte de ce que j’ai en tête, et compiler plusieurs images pour arriver à quelque chose d’à peu près satisfaisant prend beaucoup de temps pour des résultats pas toujours satisfaisants. C’est la raison pour laquelle, depuis que j’ai commencé à modéliser, il m’arrive de plus en plus souvent de faire des croquis à main levée des différents lieux, et ensuite de modéliser la base du croquis en 3D de façon à pouvoir m’immerger dans le lieu lui-même afin d’imaginer au mieux comment les personnages interagiraient à l’intérieur. Voilà pourquoi mes prochains articles sur la modélisation vous présenterons les croquis bruts de ces différents lieux. Le premier traitera de Néollia et de son fameux Caith Sith. Le second, toujours sur Néollia, vous fera découvrir les croquis préliminaires de Sangaloo. Le troisième s’intéressera à l’Arkalyne (le manoir du tome 1) et à sa structure bien particulière. Le quatrième continuera sur la même lancée en décrivant les temples initiatiques tels qu’ils étaient au temps de leur construction, c’est-à-dire bien avant la construction de l’Arkalyne dans les tréfonds de laquelle ne se trouvent plus que les ruines. Enfin le cinquième s’intéressera au musée d’Arcanes.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Rendez-vous la semaine prochaine pour un article dédié aux nouveautés qui devraient apparaitre dans le tome 1.

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